Quel avenir pour les motorisations alternatives ?

L’État tente de mettre en place plusieurs aides pour favoriser l’achat des motorisations alternatives. Toutefois, l’issue n’est pas celle escomptée puisqu’un recul est observé dans ce secteur.

Les Français sont fidèles à l’essence et au diesel

La voiture hybride est présente dans de nombreuses publicités qui vantent les avantages d’une telle motorisation. Malgré ces nombreux efforts, les automobilistes sont fidèles à leur véhicule diesel ou essence et ils ne semblent pas prêts à migrer vers un autre concept. En 2013, les chiffres étaient pourtant prometteurs avec par exemple 29 870 modèles de ce type de moteurs (éthanol, électrique, hybride, GNV et GPL) écoulés. Un an plus tard, un recul de 9.4 % est référencé et cela se traduit donc par une chute lors de ce premier semestre 2014 du nombre des immatriculations. Au vu des dernières statistiques, l’avenir de ces motorisations s’avère être complexe. Les constructeurs doivent donc mettre au point un concept susceptible d’attirer les consommateurs. Certains tentent par conséquent de trouver une explication, car l’État multiplie les efforts depuis un an et la tendance n’est pas positive. L’observatoire des prix estime que ce délaissement est dû aux tarifs. En effet, la consommation de carburant pour les automobilistes est moins onéreuse puisqu’une baisse à la pompe a été observée.

Une chute importante pour les hybrides

Les récents chiffres montrent qu’une baisse de 1.5 % a été obtenue pour le gazole contre 0.5 % pour le SP 95. Cela pourrait en partie expliquer le recul dans le secteur des voitures alternatives, mais la tendance pourrait éventuellement s’inverser. En effet, Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie a été invitée dans un communiqué à mettre en place un bonus dédié aux motorisations alternatives. Il faudra donc attendre la fin de l’année pour obtenir les premières conclusions de 2014, car les chiffres concernant les hybrides ont grandement chuté. En effet, les immatriculations dans ce domaine montrent au premier semestre un recul de 8.5 % et cette statistique est plutôt étonnante, car le public donnait l’impression l’année dernière d’être attirée par ce nouveau concept.

La situation s’avère donc être complexe, car en parallèle le marché de la voiture classique marque une hausse de 2.9 %. Les automobilistes français éprouvent donc quelques difficultés à migrer vers ces modèles respectueux de l’environnement.